Ca va, ça vient... et toujours ça revient.
Le bon, comme le mauvais.
Hier je suis allée voir mes notes de second semestre... plutôt pas mal...
Reste à savoir demain si ça compense le premier semestre catastrophique...
J'étais seule à la maison aujourd'hui, ça a été grand ménage.... ça à l'avantage d'occuper, de permettre de ne pas penser, et de se détendre (si si je vous l'assure!)
Bon bref, un post pas très intéressant...
Des mots jetés à la volée, que seul le ciel entend.
Des mots dits, transformés, volés.
Des mots cachés, murmurés, chuchotés.
Des mots tus, oubliés, perdus.
Des mots invisibles, invincibles, imperceptible.
Des mots souffrance, des mots errance.
Transparence.
Des cris silencieux, appel à l'aide muet...
Des cris réprimés, coincés là, au fond de la gorge et qui ne peuvent sortir....
Une souffrance non-dite...
.
Solitaire
Solidaire
Une lettre pour changer un mot et son sens.
Que faut-il pour changer une vie ?
On a pas le droit à l'erreur
Il faut avancer, coûte que coûte,envers contre tout.
Il faut suivre son chemin....
Mais je me suis égarée
J'ai loupé le coche, le train.
Je ne monterai pas en marche, condamnée à errer sur le quai.
Transparentes.
Nous sommes des absences, de celles qui n'ont pas de vie, pas de nom....
Ames esseulées, dépitées, désespérées...
Le train est parti, mon train, celui de ma vie... alors je marche sur les rails, attendant, espérant le retrouver.
Ce soir, morphée m'a quittée
la marchant de sable n'est pas passé
encore une nuit noire
perdu l'espoir
rien à faire,le sommeil ne vient pas
ce sera pour une autre fois
nuit blanche
j'ai le moral qui flanche
c'est l'insomnie
ma douce amie
je suis noctambule
tel un funambule
sur mon fil j'avance
nuit transparence
il fait sombre
je suis une ombre.
Angoisse de la page blanche.
Des mots jetés à la volée, sans lien, ni sens...
Ecriture automatique.
Un peu
Beaucoup
Ce que je veux, je ne sais pas....
Comment cela finira ?
Chaque jour, massacre de moi-même...
Automutilation.
Toujours plus, toujours plus profond....
Se déchirer la chaire pour recoller les lambeaux de mon âme.
Se détruire pour essayer de se construire.
Incohérence, absurdité.
Cette sensation d'éclatement, de morcelement de mon esprit me met dans une transe infinie... et, là où il y a paradoxe c'est que je recherche cet état, et donc l'état dans lequel je suis en étant malade....
Coupure, brulûre, morsure...
Déchiquetée, des lambeaux, des morceaux, des débris, des monceaux...
Je ne suis plus qu'une marionette désarticulée, un pantin aux fils coupés... un corps démantibulé, un corps vide de vie...
Survivre, à défaut de vivre... se battre contre soi-même, contre les autres, sans relache, sans attaches, combattre pour exister...
Mais je suis la non-existence, alors j'ai déposé les armes, et me laisse échouer sur la rive des bannis.
Je ne veux pas à avoir à me battre pour être, je veux arrêter de me battre pour être tel que l'on veut que je sois... je veux être moi...
Moi, qui suis-je ? C'est bien beau de vouloir être soi, mais faudrait-il d'abord savoir qui l'on est... en tout cas je sais ce que je ne suis pas, et ce que je ne veux pas être... la liste est longue.
Choisir, c'est quelque chose qui m'est impossible de faire. Le choix.
Car, choisir c'est aussi renoncer, renoncer à ce que l'on a pas choisit. Et, s'il s'avérait que le choix était le mauvais, trop tard.
Non, décidement, je n'aime pas choisir.
Je ne vais ni d'un côté ni de l'autre... funambule sur le fil.
Alors comment choisir entre mon monde de chimères, parfois dur et emplit de souffrance mais à la fois rassurant et protecteur, et la « vraie réalité » ?
Cercle vicieux infernal, spirale mortelle... je suis prise dans le tourbillon de la folie et je ne sais pas ce que cela va donner...
Errance
Souffrance
Transparence
Abscence....
Je suis le NEANT !
Ensemble
Pour la vie
Humanité désastreuse
Y'a comme un problème
Regards à la volée
Absente
J'ai la tête qui tourne, les idées qui tourbillonne...
Plus envie de rien, que l'on me foute la paix, que l'on m'abandonne au fond d'un fossé.
Je suis pas « normal », mais c'est devenu banal...
A quand la nouvelle hospit ?... ils ne savent pas tout, et ne le sauront pas, alors, surement que j'en arriverai à faire la plus grosse connerie avant...
Hier soir, (et dans la journée), j'ai avalé compulsivement quelques (beaucoup) de médocs... réveil comateux.
Je voulais juste ne plus penser, oublier... et dormir.
Mon sommeil est peuplé d'ombres et autres créature de la nuit... ma journée, elle est un cauchemar.
A quoi bon lutter ?
Je me le demande...
Pourquoi devrai-je suivre un chemin tracé qui ne me convient pas ?
Je suis de celle qui n'ont pas de nom, les absentes transparentes... une ombre...
Et l'on sait bien que l'ombre cache le soleil ; je vis dans la nuit.
Je ne veux plus m'en sortir car, même si quand ça ne va pas je suis mal, vivre dans ce monde me blesse.
De plus, j'aime cette sensation d'éclatement de mon âme, ma personnalité, ces tourbillons de pensées... je veux retrouver cela.
Et je suis prête à payer de mon sang s'il le faut...
Heureusement, Ephyra est là, elle veille, me guide....
Pluie d'été rafraichissante, soleil d'hiver agréable... tout ceci m'est égal, je vis ailleurs, et ne veux plus redescendre sur terre.
Ombre
ange déchu
ange déçu
transparence
absence
invisible
folie
lutte
perdre
combattre
echouer
disparître
peur
peine
terreur
angoisse
terrible
agonie
apoptose
sang
larme
lame
arme
déchirure
coupure
erreur
s'effacer
Ce soir, il fait sombre
Dans mon âme, dans mon coeur.
Il n'y a que des ombres,
Tout autour de moi la peur
Je me bats contre des chimères
Mais toujours je perds.
Je lutte, combats
A quoi bon tout ça ?
Je suis de celle,
Qui n'ont pas de nom
Pas de pluie, de la grèle
Je touche le fond.
Je m'accroche à la vie
Dans ma nuit,
Ma souffrance, mon errance
Je ne suis que transparence.
Dans la tourmente de mes jours
J'ai le souffle court
je veux m'évader
de ce que vous apellez réalité
je vis un monde de chimères
je n'ai plus les pieds sur terre
je suis ailleurs
ce n'est peut-être pas meilleur
mais je m'y sens protégée
j'y suis enfermée
Ephyra est là,
elle veille sur moi
mes gardant à l'abris
des souffrances de la vie
mes pensées éclatées
mon âme morcelée
